Et bien, chez nos amis Belges, le lien dyspraxie et proprioception est de plus en plus fréquemment évoqué ! Je vous avais précédemment parlé d’une revue des publications scientifiques étudiant l’ effet d’un traitement proprioceptif chez l’enfant atteint de troubles du développement de la coordination, trouvée sur le site de l’ Université catholique de Louvain (Belgique). Cette fois, Patrice Goldberg, sur La Première, explique ce qu’est la dyspraxie et propose une prise en charge visant à améliorer la perception du corps, donc la proprioception, par le biais d’ un gilet lesté à des endroits stratégiques (au niveau des bras par exemple) pour les aider à mieux appréhender leur poids et mieux comprendre le fonctionnement fin de leurs membres.

Même s’il n’est pas encore question ici du traitement préconisé dans le syndrome de dysfonction proprioceptive, je me réjouis de lire et d’entendre qu’une amélioration de ce trouble passe par une amélioration de la proprioception. On avance !

Extraits de l’article :

Ces tâches auxquelles tout être humain doit s’exercer avant de pouvoir les reproduire habilement pour le reste de sa vie, les enfants dyspraxiques ne parviennent pas à en intégrer l’apprentissage. Pourquoi ? Parce que le phénomène cérébral qui permet la formation de réseaux neuronaux à force de reproduire ces gestes, au point qu’ils en deviennent automatisés, est déficient chez eux.

Améliorer la perception de son corps Comment aider les enfants dans une telle situation ? Si l’on ne guérit pas de la dyspraxie, on peut diminuer les difficultés des enfants en travaillant sur la perception de leur corps, ce que l’on appelle la proprioception. L’une des hypothèses des chercheurs est en effet qu’ils ne ressentent pas correctement leur corps. 

L’article dans son intégralité : Dyspraxie : quand la maladresse devient pathologique

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Crédit : Image par congerdesign de Pixabay