Proprioception, lecture et dyslexie

Introduction

Apprendre à lire nécessite des stratégies du regard d’une grande précision et cela est rendu possible grâce à l’information proprioceptive des muscles oculaires. On sait aujourd’hui que le sens de la proprioception dysfonctionne chez les enfants dyslexiques (1). Lorsque l’information proprioceptive est erronée des conflits sensoriels apparaissent et le cerveau n’arrive plus à traiter toutes les informations provenant des autres sens. Il en résulte des suppressions inconscientes, temporaires et aléatoires d’informations visuelles, qui apparaissent dans certaines positions du regard et lorsque l’enfant reçoit des informations auditives. Ces phénomènes sont décrits dans la littérature sous le nom de pseudo-scotomes perceptifs (2) et seront d’autant plus gênants qu’ils surviennent chez un enfant qui entre dans la lecture.

Système visuel et apprentissage de la lecture

L’apprentissage de la lecture consiste à faire correspondre un symbole visuel (le graphème) à une unité sonore (le phonème). L’enfant entre alors dans le langage écrit par la voie dite d’assemblage (l + a = [la]). Puis, la répétition et l’expérience faisant, il automatisera cette correspondance grapho-phonémique, mémorisera les mots souvent rencontrés, pour lire plus rapidement grâce à la voie dite d’adressage, voie directe de reconnaissance de la forme visuelle du mot.

Apprendre à lire ne se réduit pas à reconnaitre des mots et à une bonne acuité visuelle, c’est une fonction bien plus complexe qui nécessite des processus musculaires, sensoriels et cognitifs précis et stables. Une condition essentielle pour bien lire nécessite que le cerveau soit capable de coordonner les mouvements oculaires avec une grande précision.

Pour parvenir à lire, il faut d’une part accommoder pour voir net le point de fixation, mais aussi réaliser des saccades harmonieuses pour amener le regard là où il doit se poser sur les mots pour en assurer un décodage rapide, endroit très précis appelé « centre de gravité du mot » (3).

Pour devenir un bon lecteur, il est donc primordial pour le cerveau de connaître la position exacte du globe oculaire dans son orbite, et plus largement de la rétine dans l’espace, pour pouvoir déplacer nos yeux de manière très précise et efficace lors de la lecture. Cette information est donnée au cerveau par la proprioception, comme l’explique le Pr Jean-Pierre Roll  :

Les « actions perceptives », qui orientent et guident nos organes des sens vers leur stimulus, influencent profondément le traitement des messages sensoriels : ainsi, le système nerveux central traite-t-il conjointement les informations visuelles et les informations musculaires nécessairement associées à l’action de voir. Comment pourrions-nous localiser une cible visuelle dans l’espace sans que le système nerveux soit précisément informé du lieu où se trouve le corps et, notamment, l’œil ? […] La rétine est portée par un ensemble de segments corporels mobiles et emboîtés que sont successivement l’œil, la tête, le tronc et les jambes : les signaux proprioceptifs, issus de toute la chaîne des muscles mobilisant ces segments, « disent » à tout instant au cerveau quelle est l’attitude ou quels sont les mouvements du corps, et lui permettent le calcul de la position absolue de la rétine dans l’espace. (4)

On comprend alors qu’une proprioception dysfonctionnelle pourra avoir un impact direct sur la lecture, le cerveau n’étant pas correctement informé de la position de la rétine dans l’espace par les capteurs proprioceptifs des muscles oculomoteurs.

Dyslexie et proprioception

Aujourd’hui, la dyslexie développementale est définie dans le D.S.M.-5 (5) comme un Trouble Spécifique du Langage et des Apprentissages (T.S.L.A.). Cette classification place dans le même groupe des T.S.L.A. la dyslexie, la dysorthographie et la dyscalculie. 

La définition décrit quatre critères diagnostiques :

1- Une difficulté à apprendre et à utiliser les aptitudes académiques, comme en témoigne la présence d’au moins un des symptômes suivants ayant persisté au moins 6 mois, malgré la mise en place de mesures ciblant ces difficultés :

  • Lecture de mots inexacte, lente ou laborieuse,
  • Difficulté à comprendre la signification de ce qui est lu (même si lu correctement),
  • Difficultés d’orthographe,
  • Difficultés dans l’expression écrite,
  • Difficulté à maîtriser le sens des nombres, les faits numériques, ou le calcul,
  • Difficulté dans le raisonnement mathématique,

2- Le niveau est significativement en dessous de ceux attendus pour l’âge et interfère significativement avec les performances académiques ou les occupations.

3- Le trouble commence durant les années d’école mais peut n’être manifeste que dès lors que les demandes excèdent les capacités limitées de l’individu.

4- Les difficultés ne sont pas mieux expliquées par : déficience intellectuelle, acuité auditive ou visuelle non corrigée, autres troubles neurologiques ou mentaux, adversité psycho-sociale.

La dyslexie de développement est bien souvent réduite à des difficultés de lecture alors qu’elle concerne d’autres domaines, tels que la perception visuelle et auditive (6), l’attention (7) ou la sensorimotricité (8-9). Marianne Jover, chercheuse au Centre de Recherche en Psychologie de la Connaissance, du Langage et de l’Émotion de Marseille, constate que les dyslexiques présentent très fréquemment des performances motrices amoindries et s’interroge sur la réelle existence d’une forme pure de dyslexie ou de dyspraxie (10). « Les dyslexiques présentent ainsi des profils cognitifs très différents et il est illusoire d’aborder cette pathologie d’une façon monolithique » (15) (Quercia, 2021, p.129). 

Aujourd’hui, la définition dominante parle d’acuité normale (vue et audition) sans faire le distinguo avec la perception visuelle, auditive ou sensorimotrice. Christine Assaiante, chercheuse au Laboratoire des Sciences Cognitives de Marseille, conseille par ailleurs une évaluation systématique de la sensorimotricité dans les troubles des apprentissages, même en l’absence de plainte, afin de mettre en place le plus rapidement possible des stratégies de remédiation ou de renforcement sensorimoteur. (11).

Dès lors que l’on intègre la proprioception dans l’évaluation des enfants dyslexiques, plusieurs études récentes mettent en évidence ce déficit sensoriel :

Une équipe de chercheurs du laboratoire Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice de l’Université de Bourgogne (INSERM U1093) a étudié la qualité de l’ intégration multisensorielle chez l’enfant dyslexique (2), c’est à dire la manière dont son cerveau intègre simultanément différentes sources d’informations sensorielles (vision, audition, proprioception…) pour former une perception unifiée et cohérente de son corps et du monde qui l’entoureCet article montre pour la première fois l’apparition de pertes visuelles transitoires produites par des stimulations sensorielles associées à la manipulation de l’équilibre oculomoteur, avec un effet considérablement plus élevé dans le groupe dyslexique. D’un point de vue clinique, il convient de noter que les enfants dyslexiques ont été testés dans des conditions proches de celles utilisées pour apprendre à lire, c’est-à-dire associer les sons aux graphèmes correspondants.

Une autre équipe du laboratoire CAPS a publié en 2021 (1) les résultats d’une étude qui démontre que les dyslexiques ont une acuité proprioceptive altérée et que leurs difficultés en lecture sont corrélées à l’ampleur de leur déficit proprioceptif. Ces résultats mettent en évidence un nouveau déficit sensoriel qui ne peut pas être attribué à un manque de pratique de la lecture, fournissant un soutien clair aux théories sensorielles de la dyslexie développementale.

Les travaux de Daniela Balslev sur la proprioception oculaire, son rôle dans la localisation spatiale et l’attention visuelle, viennent également étayer ces théories :

Sans une connaissance précise de la rotation de ses propres yeux dans l’orbite, il serait pratiquement impossible d’atteindre une tasse, de faire correspondre une voix à un visage dans une foule en fonction de leur emplacement commun ou de reconnaître de grandes scènes visuelles à partir des multiples instantanés de la rétine. Les informations rétiniennes sont insuffisantes pour une perception précise de l’emplacement de l’objet. Une même projection rétinienne peut correspondre à des emplacements différents dans l’espace visuel, selon la direction du regard. La direction du regard aide à aligner la vision avec l’espace moteur et avec les autres modalités sensorielles, comme le toucher ou l’audition. (12)

Daniela Balslev se positionne aussi vis-à-vis de la découverte, par Guy Ropars et Albert Le Floch (13), de la symétrie des tâches de Maxwell chez les dyslexiques. 

Un regain d’intérêt pour ce sujet a été révélé par la découverte d’une dominance oculaire plus faible chez les personnes atteintes de dyslexie par rapport aux neurotypiques. L’œil directeur n’est pas nécessairement l’œil avec la meilleure acuité visuelle. Une modalité sensorielle qui a jusqu’à présent été négligée par cette recherche est l’oculoproprioception. Les récepteurs d’étirement dans les muscles extraoculaires informent le cerveau du mouvement des yeux dans les orbites. Cette modalité sensorielle peut dire si le mouvement des stimuli visuels sur la rétine est causé par les propres mouvements oculaires ou est produit de l’extérieur. (12)

Avant de parler de troubles cognitifs, et lorsque l’on a compris l’importance de la proprioception dans les apprentissages, il semble alors logique de pratiquer en première intention un examen proprioceptif chez les enfants dyslexiques.

Dépister

L’évaluation proprioceptive part du constat que la dyslexie n’est pas la caractéristique du dyslexique. Elle n’est qu’un symptôme parmi d’autres qui touchent la régulation du tonus musculaire, la localisation spatiale des informations sensorielles et l’intégration multi sensorielle. En médecine, on appelle cela un syndrome, terme utilisé pour décrire un ensemble de symptômes constituant une entité, et caractérisant un état pathologique.

D’après le livre Oeil et bouche des Drs Quercia et Marino

Parce qu’il n’y a pas de cognition sans couplage perception-action, dépister un Syndrome de Dysfonction Proprioceptive (S.D.P.) et le traiter est une réalité physiologique chez le jeune dyslexique, et devrait être vue comme le tout premier acte diagnostique à proposer.

La théorie proprioceptive ne contredit pas les différentes théories proposées par ailleurs mais propose simplement que les signes cliniques constatés chez le dyslexique, notamment les troubles de la conscience phonologique, ne soient pas considérés comme une cause mais comme un symptôme d’un conflit perceptif auditivo-visuel dans lequel la proprioception joue à l’évidence un rôle central puisque seules des stimulations qui la modifient sont capables de supprimer ce conflit. (14)

Le traitement proprioceptif

Le traitement proprioceptif de la dyslexie est une approche novatrice, en cours de validation scientifique, qui a vu le jour à la fin des années 1970 au C.H.U. de Lisbonne grâce au Pr Orlando Alves da Silva, ophtalmologiste et chef du service de strabologie, et au Dr Martins da Cunha, directeur de la médecine de réadaptation fonctionnelle. Ces médecins ont été les premiers à traiter les enfants dyslexiques en utilisant des prismes actifs, des semelles spécifiques et des exercices de reprogrammation posturale. Depuis 2004, le Dr Patrick Quercia, ophtalmologiste et chercheur associé à l’INSERM, en collaboration avec le Dr Alfredo Marino, médecin orthodontiste, poursuivent le développement du traitement, son amélioration et publient régulièrement sur le sujet. A ce jour, ils ont traité avec succès plusieurs milliers de patients.

Le traitement proprioceptif de la dyslexie s’appuie sur des leurres sensoriels pour modifier puis reprogrammer la proprioception au niveau central :

– Prismes actifs, au sein d’une monture galbée, qui modifient légèrement la perception de l’espace et remettent en tension les muscles des yeux pour modifier la proprioception générale,

– Semelles proprioceptives qui changent la perception du sol et aident à rééquilibrer le travail des muscles engagés dans la régulation du tonus postural, modifiant ainsi la proprioception générale,

– Et parfois pose d’ALPH[1] sur certaines incisives pour régler les informations sensorielles portées par le nerf trijumeau et qui sont indispensables en cas de dysproprioception orale accompagnée de signes respiratoires nocturnes.

Exercices de reprogrammation de la respiration ainsi qu’une position d’endormissement spécifique pour prévenir la chute postérieure de la langue pendant le sommeil paradoxal.

On sait aujourd’hui que la bonne pratique de ces exercices respiratoires avant le coucher, associée à la position spécifique d’endormissement, conditionnent la qualité du sommeil c’est-à-dire les capacités attentionnelles à l’école du lendemain et les possibilités de mémorisation. Il s’agit donc d’une action directement liée aux troubles d’apprentissages. (15)

Appliquées sur le long terme, ces stimulations proprioceptives vont non seulement modifier la proprioception, mais en permettre la reprogrammation au niveau central grâce à la plasticité sensorimotrice, supprimant ainsi les nombreux conflits sensoriels induits par une dysfonction proprioceptive. Normaliser la sensorialité de l’enfant le place dans des conditions optimales pour apprendre. Il est important de comprendre que le traitement proprioceptif ne se substitue pas aux autres rééducations, il intervient en amont de celle-ci. L’efficacité des rééducations entreprises s’en trouve nettement améliorée ce qui permet souvent une restauration des fonctions cognitives déficitaires plutôt qu’une compensation.

Le traitement proprioceptif préconise également l’utilisation d’un pupitre en classe pour soulager l’activité des muscles obliques (muscles de la lecture) tout en adoptant une position ergonomique avec appui plantaire pendant le travail et ce, afin d’équilibrer le tonus des chaînes musculaires.

La durée du traitement est en moyenne de 4 ans mais peut-être plus longue en cas de troubles « dys » sévères. Le traitement nécessite un soutien parental continu et bienveillant.

Pour aller plus loin sur l’intérêt du traitement :

Une étude préliminaire comparative randomisée (16) a comparé les effets d’une prise en charge de la dyslexie, « prise en charge proprioceptive + orthophonique » à une « prise en charge orthophonique seule ». Ce travail confirme de façon significative l’intérêt des travaux sur la prise en charge proprioceptive de la dyslexie en complément de l’orthophonie. La lecture est évaluée par oculométrie (mesure des déplacements oculaires pendant la lecture silencieuse). Après 9 mois de remédiation, la vitesse de lecture augmente et l’efficacité des procédures d’accès lexical s’améliore (amélioration des processus lexicaux de décodage et d’assemblage phonologique) pour le groupe traitement proprioceptif et orthophonie par rapport au groupe orthophonie seule. Parallèlement, on observe une amélioration de la performance du premier groupe au test de lecture l’Alouette-R.

Un enfant qui dort bien, lit bien.

Le sommeil est précieux et permet entre autres au cerveau d’automatiser les apprentissages – en consolidant la mémoire procédurale (habiletés perceptives et motrices, procédures mathématiques, apprentissage de la lecture) – et de gérer les capacités attentionnelles du lendemain.

Mais que signifie bien dormir ? Un sommeil de qualité c’est avant tout bien respirer la nuit.

Le traitement proprioceptif s’intéresse également à la ventilation nocturne des enfants dyslexiques. La majorité d’entre eux présente une respiration abdominale paradoxale, soit une fonction diaphragmatique inversée. Cliniquement, on observe de nombreux signes de troubles respiratoires (SARVAS[2])  chez ces enfants parmi lesquels  » l’interrogatoire est très significatif pour plus de 70% d’entre eux  » (15) (Quercia, 2021, p.281). Il n’est pas nécessaire de passer par une polysomnographie, bien souvent difficile d’accès, pour connaître la qualité du sommeil de l’enfant. Demander à un des parents de l’observer dormir (suffisamment longtemps, 1h30 minimum pour observer les différentes phases de sommeil) permet de répondre à des questions qui nous renseignent sur la qualité de son sommeil.

  • L’enfant bouge-t-il beaucoup la nuit ?
  • Respire-t-il la bouche ouverte ?
  • Sa respiration est-elle bruyante ?
  • A-t-il du mal à se souvenir des leçons apprises la veille ?

Lorsque la ventilation est exclusivement nasale, silencieuse, avec une bonne coordination entre les muscles respiratoires du diaphragme et les dilatateurs du pharynx, le sommeil n’est pas court-circuité par des micro-éveils cérébraux provoqués par le SARVAS.

Pour confirmer les observations des cliniciens, le laboratoire Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice de l’Université de Bourgogne (INSERM U1093) a initié une étude qui cherche à évaluer les liens entre la proprioception, le sommeil et l’attention chez les enfants dyslexiques. (17)

Conclusion

La proprioception nous permet de percevoir à chaque instant la position exacte de notre corps en trois dimensions, de coordonner nos mouvements, de rester concentré sur une tâche, d’écrire lisiblement… mais aussi d’apprendre à lire efficacement. Au moins 5% des enfants scolarisés souffrent de dyslexie (18), or ils présentent tous une dysfonction proprioceptive (1). Restaurer leur proprioception devrait être considéré comme un prérequis à toute rééducation.

En savoir plus

Pour les professionnels souhaitant se former au traitement :

Un diplôme Universitaire : « Perception, Action et Troubles des Apprentissages ». 8 modules de 3 jours répartis sur 2 ans organisés autour de 5 thèmes : Perception et action. Les apprentissages et leurs troubles. Déficience proprioceptive et posturale. Actualités et Recherche (conférences et séminaires). Rééducation neuro-visuelle et troubles des apprentissages. Information sur le site de l’Université de Bourgogne Franche-Comté.

– Un livre de pratique médicale : Œil et Bouche. Capteur rétino-trigéminé. Manuel pratique. Drs Patrick Quercia et Alfredo Marino. ISBN-13 : 979-1069909458.

Références

(1) Laprevotte, J., Papaxanthis, C., Saltarelli, S. et al. Movement detection thresholds reveal proprioceptive impairments in developmental dyslexia. Sci Rep 11, 299 (2021).

(2) Quercia, P., Pozzo, T., Marino, A., Guillemant, A.-L., Cappe, C., Gueugneau, N. Children with Dyslexia Have Altered Cross-Modal Processing Linked to Binocular Fusion. A Pilot Study, Clinical Ophthalmology 14 437–448, 2020.

(3) Doré-Mazars, K. Le fonctionnement du système saccadique pendant la lecture : la programmation de la saccade vers un mot.  Thèse de Doctorat en psychologie. Paris (1996).

(4) Roll, J.-P. La proprioception, un sens premier ? Résonances Européennes du Rachis – Volume 14 – N° 42 – 2006 – Première publication : Intellectica, 2003, N° 36-37, pp 49-66.

(5) American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.).

(6) Tallal, P. Auditory temporal perception, phonics, and reading disabilities in children. Brain Lang. 1980 Mar ; 9(2) :182-98.

(7) Marendaz, C., Valdois, S., Walch, J.-P. Dyslexie développementale et attention visuo-spatiale. In : L’année psychologique. 1996 vol. 96, n°2. pp. 193-224.

(8) Alice van de Walle de Ghelcke , Xanthi Skoura , Martin Gareth Edwards , Patrick Quercia , Charalambos Papaxanthis,Action representation deficits in adolescents with developmental dyslexia, J Neuropsychol. 2021 Jun;15(2):215-234.

(9) Rebecca Marchetti ,Christine Assaiante  et al. Sensorimotor representation impairment in dyslexic adults : A specific profile of comorbidy. Neuropsychologia 2022 Jan 28;165:108134. doi: 10.1016/j.neuropsychologia.2021.108134. Epub 2021 Dec 22

(10) Marianne Jover, La comorbidité entre troubles neurodeveloppementaux est-elle une anomalie? Séminaire interdisciplinaire du Centre Jean Piaget – 2023 

(11) Assaiante, C. Acquisitions, apprentissages et compensations : rôles du sensorimoteur tout au long de la vie (partie 2). 2ème journée de la recherche participative du GIS Autisme et TND. Troubles du neuro-développement : apprendre tout au long de la vie. Conférence du14 juin 2022.

(12) Odoj, B., Balslev, D. Role of Oculoproprioception in Coding the Locus of Attention. J Cogn Neuroscience 28(3) : 517-28, 2016.

(13) Le Floch, A., Ropars, G. Left-right asymmetry of the Maxwell spot centroids in adults without and with dyslexia, October 2017, Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences 284(1865):20171380 , DOI:10.1098/rspb.2017.1380

(14) Quercia, P., Marino, A. (2017). Œil et bouche. Capteur rétino-trigéminé. Manuel pratique 1ère édition. Quercia Patrick.

(15) Quercia, P. (2021). Le bonheur retrouvé d’une enfant dyslexique.

(16) Virlet, L.-M. & al.(2020) Etude préliminaire comparative de la prise en charge de la dyslexie : Proprioceptive et Orthophonique versus Orthophonique-Preuve de supériorité. DOI:10.13140/RG.2.2.25764.22404 https://sensoridys.files.wordpress.com/2020/01/sfnp-indice-c-toulouse-2020-vf3.pdf

(17) https://sensoridys.fr/2022/05/19/dyslexie-dysfonction-proprioceptive-et-troubles-du-sommeil-un-lien-etonnant/

(18) Col P., Sprenger-Charolle L.(2021). La dyslexie : de l’enfant à l’adulte ; Paris : Dunod.


[1] Les ALPH sont de micro-élévations de matière synthétique polymérisée, matière utilisée couramment en dentisterie.

[2] Syndrome d’Augmentation de la Résistance des Voies Aériennes Supérieures (ou SHRVAS, Syndrome de Haute Résistance des Voies Aériennes Supérieures) découvert par Christian Guilleminault en 1982.


Sigrid Gillet, logopède

Corinne Grandvincent, Présidente de Sensoridys


Note : Cet article de Sensoridys a été publié dans la revue N°33 de Reliance Psychomotrice, la revue du Psychomotricien belge francophone. 

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