Sommeil, dysfonction proprioceptive et apprentissages

Sensoridys a le plaisir de vous proposer une visioconférence du Dr Patrick Quercia, chercheur associé à l’INSERM U1093 CAPS. Il nous avait présentée ce sujet passionnant : « Dys le jour, agité la nuit ! », le 21 octobre 2021, dans le cadre de notre mois des Dys. Dans cette vidéo, il nous explique le rôle du sommeil, l’impact d’une dysfonction proprioceptive sur le sommeil de l’enfant et nous présente l’étude scientifique sur le sommeil des enfants dys, en partie financée par Sensoridys, qui est actuellement en cours au sein de l’U1093 INSERM CAPS.

Note : Les discussions qui ont suivi cette visioconférence sont accessibles aux adhérents de Sensoridys dans l’espace : Les visios de Sensoridys.


Sensoridys vous invite aussi à écouter le Dr BECK, ORL, qui explore le lien entre troubles respiratoires du sommeil et troubles Dys/TDAH dans une conférence qu’il a donné au Somnoforum 2022. Il aborde le rôle de la dysfonction proprioceptive dans l’apparition d’un SARVAS, et le lien entre troubles respiratoires du sommeil et troubles des apprentissages.


Sensoridys vous recommande aussi la conférence du Dr MONTEYROL ORL, qui nous parle de la maturation du sommeil de l’enfant selon la spécificité des âges. Il aborde notamment de l’importance du sommeil paradoxal chez l’enfant (+ de 50% du sommeil de l’enfant) et explique que le sommeil paradoxal modifie de façon permanente la structure des capacités cérébrales et va « allumer » les neurones miroirs. La synaptogénèse a lieu essentiellement durant le sommeil paradoxal. S’il y a privation de sommeil paradoxal, la synaptogénèse se fait moins bien, la plasticité cérébrale est moins bonne, il y a un moins bon traitement de l’information de la journée. Tout cela est en rapport avec la mémorisation et le processus de maturation cérébrale. Or, nous supposons que chez l’enfant dysproprioceptif, le sommeil paradoxal est de mauvaise qualité à cause de troubles respiratoires provoqués par un fonctionnement anormal de l’arc réflexe : diaphragme-pharinx.


Sommeil et apprentissages

Mélanie Strauss, Médecin neurologue, Centre du sommeil et de la vigilance, Hôpital de l’Hôtel Dieu, Paris

Apprendre se traduit au niveau cérébral par la formation de nouvelles connections synaptiques entre les neurones. Cette plasticité synaptique est particulièrement importante pendant l’enfance, où elle est associée à un développement majeur du cerveau jusqu’à maturité. Le sommeil, dont les caractéristiques physiologiques évoluent avec l’âge, joue un rôle fondamental dans ces processus de plasticité cérébrale et de maturation. En plus du développement cérébral global, il permet nuit après nuit la consolidation des apprentissages acquis au cours de la journée. Il est à la base de la mémorisation à long terme, des apprentissages implicites, des capacités d’abstraction et de généralisation des connaissances, ou encore du bon fonctionnement des fonctions exécutives. Une durée insuffisante de sommeil, la privation d’une sieste ou un décalage des rythmes veille-sommeil peuvent ainsi s’avérer délétères sur les apprentissages de l’enfant.


Conférence internationale du Conseil Scientifique de l’Education Nationale : « Mieux dormir pour mieux apprendre », le 23 mars 2022 au Collège de France, que l’on peut revoir en replay :


Sensoridys vous conseille aussi cette excellente conférence où le lien entre apnées du sommeil de l’enfant et troubles des apprentissages est clairement fait.

– du Dr Madiha Ellaffi, pneumo-allergologue et auteur du livre Un Sommeil de Marmotte

– et du Dr Marc Sapène, Président d’Alliance Apnées du Sommeil

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