Je vous invite à découvrir les travaux de Daniela Balslev sur la proprioception oculaire, son rôle sans la localisation spatiale et l’attention visuelle (13 années de travaux). Le site est en anglais, mais Google Traduction est notre ami est peut vous aider si besoin.
Traduction de l’encart de présentation de son site :

« Sans une connaissance précise de la rotation de ses propres yeux dans l’orbite, il serait pratiquement impossible d’atteindre une tasse, de faire correspondre une voix à un visage dans une foule en fonction de leur emplacement commun ou de reconnaître de grandes scènes visuelles à partir des multiples instantanés de la rétine.
Les informations rétiniennes sont insuffisantes pour une perception précise de l’emplacement de l’objet. Une même projection rétinienne peut correspondre à des emplacements différents dans l’espace visuel, selon la direction du regard.
La direction du regard aide à aligner la vision avec l’espace moteur et avec les autres modalités sensorielles, comme le toucher ou l’audition. »
Sa dernière étude en cours a attiré mon attention. En effet, elle s’intéresse au substrat neuronal de la dominance oculaire motrice (la préférence stable pour l’un des deux yeux lors de l’observation).
La dominance oculaire, cela rappelle la découverte des deux physicien français concernant la tâche de Maxwell trop symétrique chez les dyslexiques. Et ce n’est par hasard si Daniela Balselv s’y intéresse, car elle parle explicitement de cette découverte dans la description du sujet de son étude :
« Un regain d’intérêt pour ce sujet a été révélé par la découverte d’une dominance oculaire plus faible chez les personnes atteintes de dyslexie par rapport aux neurotypiques.
L’œil directeur n’est pas nécessairement l’œil avec la meilleure acuité visuelle. Une modalité sensorielle qui a jusqu’à présent été négligée par cette recherche est l’oculoproprioception. Les récepteurs d’étirement dans les muscles extraoculaires informent le cerveau du mouvement des yeux dans les orbites. Cette modalité sensorielle peut dire si le mouvement des stimuli visuels sur la rétine est causé par les propres mouvements oculaires ou est produit de l’extérieur.«
Voilà un sujet d’étude qui s’intéresse explicitement à l’oculoproprioception et son lien avec la dominance oculaire. Nous tenons donc ici le lien entre la découverte des physiciens français sur l’asymétrie des tâches de Maxwell et la proprioception oculaire (et donc générale via les chaînes proprioceptive).
Très intéressant !