Ronflement des enfants : les conséquences sur leur comportement liées à une modification de la structure du cerveau

J’ai trouvé intéressant cet article de Pourquoi Docteur ? qui rapporte une étude publiée dans Nature Communications . Celle-ci nous apprend que les enfants qui ronflent quotidiennement, soit plus de trois nuits par semaine, pourraient connaître des modifications dans la structure de leur cerveau, notamment du lobe préfrontal, et souffrir de problèmes comportementaux comme l’inattention. La bonne nouvelle apportée par ces travaux est que le dépistage et la prise en charge précoce de ces troubles pourrait améliorer le comportement de ces enfants. De précédentes études avaient déjà montré un lien entre le ronflement et certains problèmes de comportement chez les enfants, tels que l’inattention ou l’hyperactivité. Néanmoins, jusqu’à présent, la raison n’était pas entièrement comprise par le corps médical. Les auteurs de cette nouvelle étude estiment que ces liens de causalités devront être confirmés par des travaux complémentaires afin de mieux déterminer la façon dont le ronflement, la structure du cerveau et les problèmes de comportement évoluent dans le temps.

Extrait de l’article de Pourquoi Docteur :

Lors de leurs travaux, les chercheurs ont donc analysé les données – IRM de l’activité cérébrale, échantillons biologiques, informations psychologiques, environnementales et cognitives, etc. – de plus de 11 000 enfants âgés de 9 et 10 ans. Le but était de déterminer les liens entre leurs ronflements, la structure de leur cerveau et les éventuels problèmes de comportement qu’ils rencontraient. Les scientifiques ont ainsi confirmé que les jeunes souffrant de problèmes comportementaux ronflaient plus fréquemment que les autres et que plusieurs régions du lobe frontal de leur cerveau avaient de plus petits volumes que la norme. Le lobe frontal du cerveau est notamment impliqué dans les fonctions cognitives comme la résolution de problèmes, le contrôle des impulsions ainsi que les interactions sociales, ce qui expliquerait donc les troubles du comportement dont souffrent ces enfants.

L’article de Pourquoi Docteur ? dans son intégralité :.

L’article original, dans Nature communications : Associations between frontal lobe structure, parent-reported obstructive sleep disordered breathing and childhood behavior in the ABCD dataset

Tout cela n’est pas sans nous rappeler les signes nocturnes de la dysfonction proprioceptive et ce que nous expliquait le Dr Quercia sur le SARVAS (Le Syndrome d’Augmentation de Résistance des Voies Aériennes Supérieures) induit pas une dysperception proprioceptive, lors sa dernière conférence. Cette nouvelle étude nous confirme l’intérêt de s’intéresser à la qualité de la proprioception des enfants présentant des difficultés attentionnelles et comportementales à l’école !


Credits :

Photo by Jelleke Vanooteghem on Unsplash

Photo by Brytny.com on Unsplash

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