Proprioception/Wikipédia

Je vous invite à découvrir l’article de Wikipédia sur la proprioception auquel j’ai largement contribué ces derniers temps. Quand je l’avais découvert, on en apprenait plus sur la proprioception des plantes que sur celle des humains. C’est différent maintenant !

J’ai souhaité en faire une véritable page d’information sur la proprioception et j’y ai synthétisé la plupart des connaissances que j’ai acquises depuis 10 ans, au cours de la veille scientifique que j’ai réalisée sur mes sites. S’agissant du passage sur le traitement proprioceptif de la dyslexie, le caractère encyclopédique de Wikipédia, et son obligation de neutralité, m’ont bien évidemment obligée à parler du rapport de l’INSERM 2016 sur ce sujet.

En espérant que cet article attire l’attention de davantage de médias sur ce sens si particulier.

Je vous invite à découvrir les multifacettes de ce sens si fascinant !

Je reproduis ici l’introduction de cet article :

La proprioception (formé de proprio-, tiré du latin proprius, « propre », et de [ré]ception), ou sensibilité profonde, désigne la perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps, sans avoir recours à la vision1.

Elle fonctionne grâce à près de trente millions de récepteurs sensoriels, appelés propriocepteurs, présents dans les muscles, les articulations, les ligaments, les tendons, la peau, et les fascias. Ils adressent des signaux qui transitent par les nerfs sensitifs vers la moelle épinière, puis vers le cervelet (proprioception inconsciente) et le cerveau (proprioception consciente2,3), les renseignant sur la tonicité des muscles et la position exacte des différentes parties du corps 1,4,5. Ces centres nerveux réagissent en contractant ou relâchant certains muscles afin de réguler le tonus postural et pour réaliser les mouvement désirés. Les propriocepteurs font donc partie des mécanismes de contrôle de l’exécution du mouvement, de la régulation de l’équilibre du corps et de sa localisation dans l’espace2.

La proprioception fait partie de la somesthésie.

La proprioception permet l’élaboration d’un schéma corporel statique et dynamique qui se construit avec l’âge et s’affine avec l’expérience 4,6,7. Imaginer une action active les mêmes circuits neuronaux que son exécution, l’imagerie motrice est utilisée dans les domaines du sport et de la rééducation. Des recherches récentes montrent un lien très étroit entre proprioception et émotions, qui est exploré pour traiter certains troubles mentaux comme la dépression8.

De rares patients sont totalement privés de proprioception suite à une neuropathie, on parle alors de déafférentation1,9, d’autres naissent avec une mutation du gène PIEZO2 impliqué dans la proprioception, à l’origine d’importants troubles musculosquelettiques10. Plus couramment, quand la proprioception donne des informations erronées en l’absence de lésion, des symptômes très divers peuvent apparaître, on parle alors de dysproprioception4. Différentes pathologies provoquent des déficits proprioceptifs, pour lesquels il n’existe pas encore de réelle prise en charge 1,11.

La proprioception a été d’abord caractérisée chez les humains. Le terme fut proposé par Charles Scott Sherrington en 1900 et 1906. La proprioception s’observe aussi chez les animaux. Plus récemment, une proprioception a été découverte chez les plantes12,13,14

A lire dans son intégralité :

LA PROPRIOCEPTION/WIKIPEDIA

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